Dimanche 10 avril 2016, je me suis rendue avec mon fils à l’un des Ateliers du Transbordeur.
Habituellement au 2ème étage des 26 Couleurs, les ateliers de ce jour-là avaient la particularité d’avoir lieu dans le cadre du Festival « Une Commune, un Art » qui s’est tenu du 2 au 10 avril cette année. Nous étions donc entourés pour l’occasion d’oeuvres d’art accrochées aux murs de la salle. Ce qui ajoutait à l’inspiration du moment…
Plusieurs pratiques étaient proposées (poterie, vitrail…) et nous avons choisi de nous initier à l’aquarelle avec Brigitte George.
Deux heures qui passent très vite…
Notre atelier compte 4 participants. L’ambiance est informelle et bon enfant, grâce aussi sans doute, à la bienveillante effervescence du festival.
Le matériel est fourni: papier aquarelle, crayon à papier, gomme et pinceaux pour tous, mais godets d’aquarelle pour maman et feutres aquarellables pour Marius.
L’animatrice nous donne pour modèle une photo au thème printanier : fleurs de cerisier aux couleurs pastel dont le fond joue avec le flou, idéal pour une aquarelle. Pour mon fils, c’est un dessin représentant des oiseaux.
Première étape: on dessine au crayon notre modèle en se concentrant sur le motif central, plus net. Le fond flou sera directement exécuté à l’aquarelle.
Puis on mouille notre feuille « à grande eau » à l’aide du pinceau en gardant pour limites les contours de notre dessin au crayon. Vient le temps de la pose de la couleur, du bleu, du jaune, du vert que l’on répand sur la feuille en faisant couler en direction des fleurs, tout en prenant soin de les éviter. Pas facile…
Marius, quant à lui, trace son trait au feutre aquarellable puis l’épaissit à l’aide du pinceau. Il est plutôt doué. La magie opère…
On laisse sécher pour ensuite s’attaquer aux détails avec un pinceau beaucoup plus petit: les étamines des fleurs, les branches…
Brigitte nous guide en énonçant chaque étape, mais nous laisse une grande liberté dans l’exécution. Donc pas de pression.
Bien sûr, le résultat final n’est pas parfait. Mais mon aquarelle est satisfaisante, tirant plutôt sur une évocation abstraite aux tons harmonieux. J’ai passé un bon moment. Marius aussi, il est d’ailleurs complimenté sur son travail.
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