La « passion philosophique » de Magritte

C’est hier seulement que j’ai eu le privilège de visiter l’exposition Magritte. Je n’ai donc pu vous encourager plus tôt à découvrir ou à redécouvrir son travail, et cela est bien dommage à quelques jours du clap de fin… Cependant Magritte. La Trahison des images au Centre Pompidou vous attend encore jusqu’au 23 janvier 2017 sur des plages horaires extra-tendues avec plusieurs nocturnes exceptionnelles (jusqu’à 23h!) les 19, 20, 21, 22 et 23 janvier.

Plus que quelques jours donc pour cheminer dans la pensée de Magritte, pour se familiariser avec sa « mythologie » d’où il tirera les objets, les mots qui constitueront son alphabet iconographique.

Magritte fait le choix de mettre de côté le hasard, l’arbitraire qui font la beauté surréaliste. Il s’évertuera alors, dans ses tableaux, à « résoudre des problèmes » visuels en associant, juxtaposant images et mots; les réagençant sans cesse, souvent avec ironie.

Il joue avec notre perception, flirtant avec les contours, les frontières du caché et du révélé, entre illusion et réel, mais toujours dans une démarche raisonnée, logique.

Il est alors savoureux de décoder cette peinture de l’esprit.

On quitte le musée nourri, repu de cette exploration mentale.

 

« Il fallait que je découvre « moi-même » que la pensée c’est la seule lumière. »
Magritte, lettre à M.de Waelhens,10 février 1953 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *