Lettre du mois de décembre 2022

Lettre du mois

Le 1décembre 2022

Bonjour les Amis,

Le temps passe, hélas si vite, et je n’ai pas vu ces 2 mois s’envoler derrière moi sans donner de nos nouvelles. Toujours courir, ce temps se compresse, devient un véritable problème, le défier, le vaincre mais comment, alors en résumé que s’est-il passé depuis la rentrée ?

Il y a eu les ciné-club, Délicatessen pour l’ouverture de la saison, La ruée vers l’or en octobre et Parfum de femme en novembre où nous vous retrouvons toujours fidèles. Nous sommes souvent entre 25 et 30 spectateurs à ces séances, ce qui n’est pas si mal comparé aux chiffres nationaux. La pandémie s’est invitée au cinéma, les spectateurs n’ont pas tous repris le chemin des salles. C’est pourquoi je dis « ce n’est pas si mal ». Nous apprécions de nous retrouver une fois par mois pour partager nos émotions sur ces films remarquables. J’ai particulièrement apprécié le Chaplin sur grand écran avec ses scènes d’anthologie. On a toujours une petite larme au coin de l’œil lorsqu’on regarde Charlot déambuler sur la toile.

Il y a eu notre assemblée générale, le 22 octobre dans notre belle salle du Transbordeur avec toujours ce privilège de voir la Seine et les péniches passer tranquillement pendant notre réunion. Certes nous n’étions pas nombreux mais les échanges furent intéressants et nous allons tenir compte de vos propositions et demandes, par exemple, célébrer les femmes en mars, diffuser un film japonais, faire un échange avec le collège ! En conclusion, je me suis dit « à plusieurs on travaille mieux »

Et puis arrive décembre, ses jours si courts, cette lumière absente, le froid ? Même pas, plutôt cette humidité qui nous envahit le corps, nous bloquant au coin du feu, pas de désir, pas de courage pour sortir, une hibernation, sorte de parenthèse dans ce mouvement dingue de l’existence.

Et puis si on jette un œil au dehors, sur le monde, on s’attriste, la guerre, les catastrophes écologiques, les régimes totalitaires, le droit des femmes bafoué, les violences partout. Alors on referme vite la fenêtre pour ne pas voir, ne pas penser, oublier car on ne sait pas bien comment agir.

Face à tout çà, on essaye de s’évader ; les films, les livres, la poésie, la musique classique, les discussions avec les gens, tout ce qui nous rappelle que la vie a mille trésors à découvrir en permanence, sans cesse avancer, chercher, mettre un coup de pied dans la fourmilière, ne pas rester momifié devant cet océan de marasme.

Tout est complexe, en permanence, on se sent en équilibre sur un fil, surstimulé par les images, les informations, les injonctions, les pressions. Retrouver le calme devient un tour de force, là c’est Noël, vite mettre les décorations, acheter les cadeaux, penser au repas, oups ça y est l’année nouvelle, la galette, hop déjà tout ce temps passé… et on a oublié d’écrire !

Ne nous quittons pas sur cette note morose, en décembre, c’est toujours le temps d’un film léger.  Nous avons diffusé de belles comédies musicales, les incontournables, avec les « grands » tels Fred Astaire, Gene Kelly, Ginger Rogers ! Cette année Drôle de frimousse met en lumière la belle Audrey Hepburn, avec son charme et sa grâce. Sa silhouette sublime, un ange passe c’est Audrey qui danse tel un oiseau, légère, légère !

Venez nombreux

A bientôt aux 26 Couleurs

Anne Chollet

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *